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Ardèche (Vins d’Ardèche) Vallée du Rhône

De belles surprises dans ces vins d’Ardèche ! Ils couvrent trois dénominations, l’IGP Ardèche et 2 AOC, Côtes du Rhône et Côtes du Vivarais. A eux trois, ils étendent leurs vignes sur 12 000 ha le long de la vallée du Rhône, entre Condrieu, Saint-Joseph au nord jusqu’à Pont Saint-Esprit au sud près d’Orange. Cette région, ancienne province du Vivarais est le pays des grottes, des gorges, des bories. Qui n’a jamais entendu parler des fameuses gorges de l’Ardèche, de l’Aven d’Orgnac, de Bourg-Saint-Andéol, du Mont Gerbier-de-Jonc (1551 m, aux sources de la Loire), de la cascade du Ray Pic, du bois de Païolive… quelques merveilles d’un département qui n’en manque pas. Surtout, s’y trouve l’inestimable grotte de Chauvet datant de 36 000 ans. Découverte en 1994, on peut l’admirer aujourd’hui grâce à son étonnante reconstitution (Espace de Restitution de la Caverne du Pont d’Arc).

Un sol rêche fait pour la vigne

Vignoble du Pays Beaume Drobie, en Cévennes d'Ardèche où l'on côtoie les crêtes du Tanargue et le plateau calcaire
Vignoble du Pays Beaume Drobie, en Cévennes d’Ardèche où l’on côtoie les crêtes du Tanargue et le plateau calcaire

Ici la vigne côtoie mûriers, châtaigniers, pins, lavandes et oliviers sur des terrains pierreux et secs, des terres de garrigue et des terrasses de galets roulés. Les vins produits sont les plus septentrionaux des méridionaux ; ils sont le point de rencontre entre la syrah du nord et le grenache du sud. Cette Ardèche méridionale, des Cévennes à la vallée du Rhône a réussi le pari fou de se restructurer (à hauteur de 70 %, un record !) à partir des années 1960. Partout on arracha les plants hybrides* pour replanter des cépages nobles (grenache, cinsault, syrah, gamay, cabernet sauvignon, merlot…). Une mention au chatus, cépage noir oublié mais qui par bonheur a resurgi depuis quelques années en Ardèche. En 1997 se crée l’association 2000 Vins d’Ardèche. Elle eut pour tache la caractérisation des terroirs, l’amélioration des outils de vinification, le développement de l’agriculture biologique, le passage à l’IGP et surtout donner de la notoriété à ces vins du sud d’Ardèche. Aujourd’hui, la production s’élève à 13 millions de bouteilles (30 % va à l’export) pour 1700 vignerons organisés en 16 coopératives (dont 13 regroupées au sein des Vignerons Ardéchois) et 70 caves particulières.

*Faut-il rappeler que 2 ardéchois se distinguèrent dans la recherche de plants résistants au phylloxera, Georges Couderc et Albert Seibel. On leur doit de nombreux hybrides qui sont à l’origine de la renaissance du vignoble ardéchois et languedocien.

16 cépages principaux, plus un local, le chatus

Le vignoble est constitué de 8 cépages blancs principaux (chardonnay, viognier, sauvignon, grenache blanc, ugni blanc, roussanne, clairette et marsanne, plus les cépages secondaires) et de 8 cépages rouges principaux (grenache, syrah, cabernet sauvignon, merlot, cinsault, gamay, carignan, pinot, plus cépages secondaires).

Le chatus, une incroyable renaissance !

Grappe de chatus
Le chatus a depuis une vingtaine d’années reconquis le coeur des ardéchois

A ces 16 cépages principaux*, s’ajoute un cépage local, le fameux chatus mentionné déjà en 1599 par Olivier de Serre. Ce cépage productif à grosses grappes compactes et à petits grains d’un noir bleuté était alors cultivé sur les terroirs légers et gréseux de la bordure cévenole du Bas-Vivarais (d’Aubenas à Bessèges). On l’appréciait pour ses qualités de robustesse et son rendement. Mais le phylloxera (1880) lui fut fatal. Il disparut remplacé par l’aramon. Seules quelques familles dont les Allamel réussirent à le garder et à le replanter. Il fut sauvé in extremis de la disparition par les vignerons de Vernon entre 1880 et 1940 qui l’appréciaient pour son degré, sa couleur et son corps.

*Au début du XIXe siècle, on en dénombrait en Ardèche, plus de 60. Que sont donc devenus ces abeillane, mortefeuille, olivette, passerille jusqu’à ce cépage appelé xérès ?

C’est dans les Cévennes ardéchoises (Piémont Cévenol), au sud-ouest du département au niveau des Vans jusqu’au au nord-est à Largentière que le chatus a sa terre d’élection.
C’est dans les Cévennes ardéchoises (Piémont Cévenol), au sud-ouest du département au niveau des Vans jusqu’au au nord-est à Largentière que le chatus a sa terre d’élection.

Pour faire bon

Ne disait-on pas qu’avant, pour faire bon, on mettait du chatus dans la cuve. Mais il faut dire que le bougre est exigeant (voir plus bas). A force de persévérances, les vignerons de la cave coopérative la Cévenole (à Rosières), grâce à son gérant qui n’est autre que le petit-fils Allamel et à Jean-Paul Sévenier directeur du Centre Œnologique de Vallon Pont d’arc, fut entrepris un programme de sauvegarde et de replantation. La première cuvée commercialisée date de 1997 ; un vin 100 % chatus qui deviendra l’emblème de l’Ardèche avec souvent, fermentation malolactique, égrappage et élevage en fûts de chêne.

François Guignon de la Cave Coopérative d'Alba la Romaine présentant la Cuvée Monnaie d'Or. Un 100 % chatus vieilles vignes de 10 à 120 ans au rendement de 40 hl/ha. Eraflage, foulage et élevage de 12 mois en fût de chêne Français (Photo FC)
François Guignon de la Cave Coopérative d’Alba la Romaine présentant la Cuvée Monnaie d’Or 2013. Un 100 % chatus vieilles vignes de 10 à 100 ans au rendement de 40 hl/ha. Eraflage, foulage et élevage de 12 mois en fût de chêne Français (Photo FC)

Sur des terrasses de grès

Aujourd’hui, le chatus compte une cinquantaine d’ha (dont 2 ha plantés en 1888) dans les Cévennes ardéchoises (piémont Cévenol), au sud-ouest du département (des Vans à Largentière), sur les faïsses, ces terrasses de grès peu propice aux tannins mais parfaitement adapté à un cépage de nature très tannique. La moitié de la production appartient aux viticulteurs de la cave coopérative La Cévenole, l’autre moitié est répartie entre d’autres caves coopératives et des particuliers. Une trentaine de vignerons produit autour de 150 000 bouteilles de chatus par an dont les 2/3 sont vendues dans le département. Mais quel travail ! C’est un cépage qu’il faut tailler en arcature en laissant de long bois sur chaque cep attaché en arc de cercle sur le fil de fer. Maxime Serret, président du syndicat des producteurs en dit qu’il demande 3 à 4 fois plus de main-d’œuvre que n’importe quelle autre vigne.

Le chatus en ses atours

D’abord la couleur, le grenat violacée des premières années va évoluer avec le temps vers le rouge sombre. Au nez, on distingue la nèfle et les fruits surmûris voire confits comme la pâte de coing, la figue ou le pruneau à l’alcool. On y trouve également des notes liées à son élevage sous bois : tabac, café, vanille cannelle et poivre. Enfin, le chatus confère à ses vins, une puissance, une structure, une belle acidité et une richesse tannique étonnante. C’est un vin de garde qu’il faut attendre au moins 3 ans. Attention ! Surtout ne pas oublier de l’ouvrir une demi-journée avant de le servir.

Liste non exhaustive des producteurs de chatus

L’ardéchois, Olivier de Serres père de l’agronomie française

Olivier de Serres
L’ardéchois, Olivier de Serres (1539-1619) père de l’agronomie française .Il fut aussi le précurseur de la viticulture moderne.

Olivier de Serres (1539-1619) est né et mort à Villeneuve-de-Berg (près de Saint-Andéol) tout près du domaine du Pradel*, à Mirabel qu’il acheta en 1558, un domaine constitué de 150 ha de bonne terre, aujourd’hui en plein cœur de l’Ardèche viticole. Olivier de Serres fut un protestant engagé, un écrivain humaniste et un agronome de génie. Il est surtout père de l’agriculture moderne notamment par l’ouvrage  publié grâce à l’aide d’Henri IV qui le rendit célèbre : Le Théâtre d’Agriculture et Mesnage des Champs. Il fut aussi le précurseur de la viticulture moderne, conseillant dans son ouvrage publié en 1600 (L ‘Observation des travaux des jours et des champs) de respecter quelques règles. Ainsi préconise-t-il avant l’installation d’un vignoble, d’évaluer le potentiel agronomique du terroir en réalisant des fosses pédologiques, et en tenant compte de la topographie, de l’exposition de la parcelle et des caractéristiques du climat local. Il prône également les vins de cépage : d’en séparer les espèces pour les serrer à part et d’en faire des vins selon le naturel de chacune, est chose louable…

*La propriété ouverte au public est aujourd’hui un centre d’apprentissage rattaché au lycée agricole Olivier-­de-Serres d’Aubenas. Les Jardins d’Olivier de Serres sont inscrits à l’inventaire des Monuments historiques. Un buste en bronze d’Olivier de Serres a été inauguré le 6 juin 2015 dans la cour d’honneur de son domaine du Pradel.

Les trois dénominations des vins d’Ardèche

Carte des vins d'Ardèche
Carte des vins d’Ardèche

I/IGP Ardèche

L’appellation s’étend sur 339 communes de tout le département de l’Ardèche avec la mention Coteaux de l’Ardèche sur 150 communes du sud de l’Ardèche sur une superficie totale en production de 7 500 ha. Les  vins sont élaborés en cépage unique ou en assemblage.

  • Vins rouges : 43 % en monocépage et 57 % en assemblage (45 % de la production).
  • Vins rosés : 57 % en assemblage (35 % de la production).
  • Vins blancs : 25 % en assemblage (20 % de la production).

4 grands types de terroirs  

  • La terre de garrigue à sols brun rouge, très caillouteux, issus de calcaires marneux, souvent intercalés de minces bancs plus argileux assurant une réserve hydrique suffisante à la maturation.
  • Les pentes de sols minces d’érosion marneuse ou marno-gréseuse.
  • Les collines aux sols sablo-argileux rouges et caillouteux, non calcaires, sur grès jurassiques très anciens.
  • Les sols caillouteux et profonds, d’une infinie variété : cônes d’éboulis au débouché des combes, anciennes terrasses alluviales caillouteuses, faysses aménagées à flanc de collines aux sols sablo-caillouteux…

Il faut également tenir compte de la topographie, des microclimats, de la diversité des sols et l’apport de matériaux originaux comme par exemple, les basaltes du massif volcanique du Coiron.

La production

385 000 hl sont labellisés en IGP Ardèche (51 millions de cols) dont 3,3 millions en IGP primeurs ; 4,6 millions en IGP Méditerranée et 266 000 bouteilles en IGP Comtés Rhodaniens.

II/AOC Côtes du Rhône Côté Ardèche  et Côtes du Rhône Villages

Les Côtes du Rhône sont cultivées sur 1400 ha sur 4 communes du canton de Bourg-Saint-Andéol (Saint-Just-d’Ardèche, Saint-Marcel-d’Ardèche et Saint-Martin) aux confins sud-est du département de l’Ardèche, à la limite du Gard et du Vaucluse. La vigne occupe coteaux et terrasses anciennes à la confluence des cours d’eau de l’Ardèche et du Rhône.

3 niveaux de terrasses de 15 à 145 m de hauteur

Les sols, et notamment ceux classés en Côtes du Rhône Villages, sont établis principalement autour de nombreux vestiges d’alluvions anciennes et très caillouteuses du fleuve qui s’étagent de 15 à 145 mètres en trois niveaux de terrasses. Sur les sols chargés de galets rhodaniens, les terres sont bien drainées et offrent à la vigne une alimentation en eau régulière et la restitution, durant la nuit, de la chaleur emmagasinée la journée. Ces terroirs conviennent plutôt à la production de vins rouges de garde. Les sols recouverts des terres douces de loess de couleur ocre seraient mieux adaptés à l’élaboration des vins blancs et rosés et des vins rouges légers.

13 cépages autorisés

L’appellation autorise 13 cépages, certains à titre principal (grenache, syrah et mourvèdre), d’autres à titre secondaire. La syrah n’est arrivée que dans les années 60 mais elle se développe fortement depuis plus de 10 ans.

La production

La production moyenne en AOC Côtes du Rhône* est de 50 000 hl (6,6 millions de bouteilles) dont 40 % est assurée par 2 caves coopératives (Bourg Saint-Andéol et Saint-Just d’Ardèche/Saint-Marcel d’Ardèche) et à hauteur de 60 %, par une quarantaine de caves particulières.

*Pour les Côtes du Rhône Villages, la production est en moyenne de 2 000 hl en moyenne (266 000 bouteilles).

III/AOC Côtes du Vivarais

Cette AOC depuis 1999 couvre un vignoble de 500 ha environ en production, répartis sur 14 communes* situées sur le plateau calcaire des Gras, de part et d’autre des gorges de l’Ardèche. La principale composante géologique est constituée de terrains calcaires aux sols minces, riches en pierrailles et de terrains calcaires marneux (mélange de calcaire et d’argile) qui descend à l’est vers le sillon rhodanien et vers l’ouest jusqu’aux contreforts cévenols. Les coteaux situés en contrebas d’un versant calcaire sont particulièrement intéressants, du fait des apports réguliers de pierrailles qui viennent compenser les composantes argileuses des marnes, assurant un bon drainage et favorisant le réchauffement printanier du sol et la restitution nocturne de la chaleur emmagasinée le jour. A ces terroirs s’ajoutent les terrasses de la vallée du Rhône (commune de Saint-Montan) et les terrasses de galets roulés de la vallée de l’lbie (commune de Lagorce).

*9 communes d’Ardèche : Bidon, Gras, Larnas, Labastide de Virac, Orgnac l’Aven, Saint-Montan, Saint­Remèze, Lagorce, Vinezac plus 5 communes du Gard.

Production et cépages

La production annuelle est d’environ 1,3 millions de bouteilles dont 80 % est assurés par le secteur coopératif et 20 % par les vignerons récoltants. Les vins rouges (grenache et syrah) qu’on peut les qualifier de vins de montagne par leur côté rocailleux dominent à hauteur de 70 %. Ils sont marqués par des arômes de fruits noirs et d’épices avec des tannins plutôt robustes. Les rosés (grenache, syrah et cinsault) assurent 26 % de la production de l’appellation ne laissant aux vins blancs (grenache blanc, marsanne, clairette, viognier et roussanne) que 4 %.

Liste non exhaustive des vignerons indépendants

Hélène Thibon du Mas de Libian
Hélène Thibon du Mas de Libian de Saint-Marcel-d’Ardèche présentant 3 de ses cuvées : Cave Vinum 2015 (IGP Ardèche Blanc), Bout’Zan 2015 (AOC Côte du Rhône Rouge) et La Calade 2015  (AOC Côtes du Rhône Rouge) Photo FC
  • CLOS DE L’ABBÉ DUBOIS : Cécile et Claude DUMARCHER – Le village – 07700 Saint-Remèze 0475989844 – claudedumarcher@orange.fr  – www.closdelabbedubois.com
  • DOMAINE DES ACCOLES : Florence et Olivier LERICHE – 550 Chemin de Villeneuve – 07000 Coux 0685 195746 – 06 89 93 7783 – contact@accoles.fr http://accoles.fr
  • CHÂTEAU LES AMOUREUSES : Jean-Pierre BEDEL – Quartier de Vinsas – 07700 Bourg-Saint Andéol 0475545185 _ contact@terresdesamoureuses.fr www.terresdesamoureuse.com
  • DOMAINE ARSAC : Sébastien ARSAC – La Chaumette – 07580 Saint Jean Le Centenier 0475948841 – 06 31 823368 – domainearsac@gmail.com (Bio Culture biologique certifiée)
  • DOMAINE DE CASSAGNOLE : Audrey et Alex BISCARA T – Les Tournaires – 07460 Casteljau 0475390405 – info@cassagnole.fr – www.cassagnole.fr
  • DOMAINE DU CHAPITRE : Frédéric DORTHE – Font de Mazade – 07700 Saint Marcel d’ Ardèche 75046736 – 0610 602854 – fredericdorthe@orange.fr – www.domaine-du-chapitre.com
  • DOMAINE COULANGE : Christelle COULANGE – Quartier Saint-Ferréol- 07700 Bourg Saint Andéol 0475545626 – domaine.coulange@free.fr domaine-coulange-rhone.com
  • DOMAINE DU GRANGEON : Christophe REYNOUARD – Balbiac – 07260 Rosières 0475395484 – domainedugrangeon@gmail.com http://domainedugrangeon.free.fr
  • CHÂTEAU DE LA SELVE : Benoît CHAZALLO – Comps – 07120 Grospierres 0475930255 – florence@laselve.com – www.chateau-de-la-selve.fr (Bio Culture biologique et bio dynamique. Label Ecocert AB)
  • MAS DE LIBIAN : Hélène THIBON – Mas de Libian – 07700 Saint Marcel d’ Ardèche 0475046622 – h.thibon@wanadooJr www.masdelibian.com (Bio Dynamie, certifié Demeter)
  • DOMAINE NOTRE DAME DE COUSIGNAC : Raphaël POMMIER – Cousignac – 07700 Bourg Saint Andéol 04755461 41 – ndcousignac@wanadoo.fr

Vignerons ardéchois et 2 de ses caves adhérentes

  • VIGNERONS ARDÉCHOIS : Président André MERCIER – ]07 Route de Vallon – 07]20 Ruoms 0475399808 – uvica@uvica.fr – www.uvica.fr
  • CAVE COOPÉRATIVE D’ALBA LA ROMAINE : François GUIGON – La Planchette – 07400 Alba La Romaine 0475524023 cave.alba@free.fr- www.caveau-alba.fr

    Ardèche, vignes en terrasses
    Vignes en terrasses entre Cévennes et hauts plateaux des monts d’Ardèche, le piémont Ardéchois (Photo 2000 vins d’Ardèche)

François

  • 1990 – Les grands vins du monde, préfacé par Gérard Depardieu. 
  • 1992 – Grands et petits vins de France, préfacé par Jean Carmet.
  • 1996 – Le guide des grands et petits vins de France, préfacé par Alain Favereau.
  • 2000 – The Flammarion Guide to World Wines
  • 2013 – Les vignobles mythiques, aux éditions Belin préfacé par Pierre Lurton (Cheval Blanc et Yquem).
  • 2014 – Prix Amunategui-Curnonsky décerné par l’APCIG (association professionnelle des chroniqueurs de la gastronomie et du vin).
  • 2016 – Cépages & Vins aux éditions Dunod.
  • 2020 – Cépages & Vins, nouvelle édition, éditions Dunod.

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