Grenache blanc (cépage blanc) : cette variété est la mutation blanche du grenache noir dont l’origine est espagnole (provinces de Barcelone et Tarragone). Ses grappes sont grosses alors que ses baies qui, à maturité ont l’épiderme de couleur vert jaune, sont plutôt moyennes. Il est moins sensible à la coulure que le grenache noir et s’avère être un peu plus précoce. Comme lui, c’est un cépage robuste qui résiste bien au vent et s’adapte aux conditions de sécheresse (sols graveleux, caillouteux). Il montre cependant une certaine sensibilité à la pourriture grise, à l’excoriose, au mildiou et aux maladies bactériennes.
Un cépage en régression
Il est cultivé principalement dans toute la région méditerranéenne mais sa surface ne cesse de régresser au point de ne couvrir aujourd’hui que 5120 ha (en 2011). Il donne par ailleurs ses meilleurs résultats à faible rendement. Grâce à son potentiel de sucre, il sert à l’élaboration des vins doux naturels (Rasteau, Maury, Rivesaltes, Banyuls etc.). Il donne aussi des vins blancs secs intéressants et chaleureux, longs en bouche avec du gras de l’ampleur mais manquant souvent d’acidité et possédant une sérieuse tendance à l’oxydation ; des vins marqués par des arômes de fenouil, d’aneth, de melon, ou encore de nectarine blanche.
Il existe également un grenache gris à grosses grappes compactes et à petits grains gris violacé ou rose. Il ne se rencontre en Roussillon qu’à l’état de souches isolées.