Clos de Sarpe (château Clos de Sarpe) Saint-Emilion Grand Cru classé (2012) Bordeaux, vin rouge : petite superficie (3,70 ha), vieilles vignes (de 55 à 80 ans pour les 2/3 du vignoble), petits rendements (à peine 24 hl/ha), respect de l’environnement et du rythme naturel des vignes, culture à l’ancienne, élevage en bois neuf… tout était réuni pour hisser Clos de Sarpe au niveau des plus grands Saint-Emilion. Il est depuis septembre 2012, Grand Cru classé.
Avec autant de minutie qu’un jardin
Le château il est vrai bénéficie également d’une situation géographique exceptionnelle et d’un beau terroir très homogène situé sur le coteau argilo-calcaire d’un seul tenant, à la pente exposée sud-est (plateau de Sarpe). Ici, la terre est grasse. Elle est mêlée de cailloux, avec une sous-couche de crasse de fer, une épaisseur de 50cm et un socle calcaire très dur. L’encépagement est largement dominé par le merlot (85 %) et le cabernet franc (15 %). La vigne est travaillée en culture raisonnée avec autant de minutie qu’un vin de garage (labours, épamprages manuels, ébourgeonnages, vendanges vertes, effeuillages, vendanges manuelles, tri d’une extrême rigueur). Au Clos de Sarpe, pas de désherbants, pas de pesticides pas d’insecticides, pas d’anti botrytis ; le seul traitement utilisé est la bouillie bordelaise additionnée de soufre. La vinification en cuves ciment et inox est longue et minutieuse. L’élevage se fait en barriques de chênes français 100 % neuves. Le château a pour œnologue conseil, Jean-Philippe Fort du laboratoire de Michel Rolland.
- La production annuelle est de 11 000 bouteilles.
- Second vin : Charles de Sarpe
Ancienne propriété du Baron du Foussat de Bogeron, le château Clos de Sarpe a été achetée par Jean Beyney en 1923 puis repris par son fils Yvan en 1950. Cette propriété familiale est dirigée actuellement par la troisième génération, Jean-Guy Beyney aux cotés de son épouse, Christine. Ensemble, ils dirigent également Palais Cardinal, un hôtel situé à l’entrée nord de la cité moyenâgeuse de Saint-Emilion, accolé à l’antique porte Bourgeoise (l’une des 6 portes de Saint-Emilion).