Lutte biologique (viticulture) : c’est une lutte au niveau de la viticulture qui se fait dans le cadre de l’agriculture biologique, définie très précisément au plan européen. Rappelons qu’il s’agit d’une production fondée sur la gestion de l’activité microbienne du sol, le recyclage des déchets organiques, un meilleur équilibre des cultures, le respect de l’environnement et des équilibres naturels et la recherche d’une production dépourvue de résidus de pesticides. En général, pour lutter contre les ennemis de la vigne, le vigneron applique des produits phytosanitaires (des insecticides). Leur utilisation représente un danger à la fois pour l’utilisateur et pour l’environnement si un certain nombre de précautions ne sont pas prises. Contre certains ravageurs comme la cicadelle, l’eudémis (papillon de la famille des tordeuses) et la cochylis (ver de la grappe) par exemple, il est possible de mettre efficacement en place la lutte biologique. Cette lutte peut s’opérer à l’aide, soit des insectes ou des acariens utiles (des auxiliaires comme l’araignée grise prédatrice de l’araignée rouge), soit grâce à des préparations à base de bactéries, champignons ou virus entomopathogènes (qui infectent les insectes nuisibles et les neutralisent). Une autre technique utilisée consiste à placer dans les rangs de vigne, des diffuseurs de phéromones contre les vers de la grappe.
Aux frontières de la lutte biologique, il existe la lutte autocide (ou lutte génétique) appelée également lutte par mâles stériles ou la lutte par piégeage alimentaire.