Modération : l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération.
Le vin en tant que boisson alcoolisée est à consommer avec modération.
Les experts de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ont émis des recommandations pour une consommation de boissons alcoolisées à moindre risque sur la santé.
Ils ont établi des repères de consommation :
Ainsi, un verre traditionnel contient 10 centilitres de vin et donc 10 grammes d’alcool pur, l’OMS conseille de ne pas dépasser :
– 2 verres de vin par jour si vous êtes une femme * (valable également pour les jeunes et les personnes âgées)
– 3 verres de vin par jour si vous êtes un homme *
– 4 verres successifs en une seule occasion, pour les hommes comme pour les femmes.
Et, un jour d’abstinence par semaine.
A quoi correspond un verre de vin absorbé ?
En France et dans la plupart des pays européens, il est interdit de conduire avec plus de 0,5 g d’alcool par litre de sang. Pour estimer sa propre consommation, il suffit de retenir la formule suivante sachant que chaque verre de vin de 10 cl contient comme on l’a vu environ 10 g d’équivalent alcool pur. Cette absorption fait approximativement monter le taux de :
0,20 g/l pour un homme de 70 kg
0,30 g/l pour une femme de 60 k
Il faut savoir que plus on dépasse les seuils définis, plus le risque sur la santé est important. En aucun cas, les doses fixées ne peuvent se reporter d’un jour à l’autre : un jour sans vin n’ autorise pas à des abus le lendemain.
L’abstinence doit être respectée dans le cas de situation à risques bien définies par l’OMS :
- pendant la grossesse et l’allaitement,
- lors de certains traitements médicamenteux,
- dans certaines affections aiguës ou chroniques (hépatite virale, pancréatite, épilepsie…),
- pour un ancien alcoolo-dépendant,
- pour conduire un engin dangereux.
Une évidence !
Un verre de vin s’appréciera d’avantage s’il accompagne un repas. C’est d’ailleurs meilleur pour la santé.
Enfin, tous ces repères indiqués ici ne sont que des moyennes qu’il faut savoir adapter à sa taille, sa corpulence, son état physique. En aucun cas, ces repères de consommation garantissent le seuil de 0,5 g légaux pour la conduite d’un véhicule. Seul un éthylotest dans la boite à gant est la meilleure sécurité avant de prendre le volant.
* La corpulence et la répartition corporelle aboutissent à une assimilation inégale de l’alcool par l’organisme, selon le sexe.
Un rappel à l’ordre et aux lois
La conduite en état d’ivresse est considérée comme établie par le Code de la route dans cinq hypothèses :
1 – Si le conducteur d’un véhicule de transport en commun a une concentration d’alcool dans le sang au moins égale à 0,20 g/l et inférieure à 0,80 g/l ou si la concentration d’alcool dans l’air qu’il expire est au moins égale à 0,10 mg/l et inférieure à 0,40 mg/l
2 – Si l’automobiliste a une concentration d’alcool dans le sang au moins égale à 0,50 g/l et inférieure à 0,80 g/l ou si la concentration d’alcool dans l’air qu’il expire est au moins égale à 0,25 mg/l et inférieure à 0,40 mg/l
Dans ces deux premières hypothèses, l’infraction est sanctionnée par :
> une contravention de 4ème classe ; une perte de 6 points ;
> une suspension du permis de conduire pour une période de 3 ans maximum. Cette suspension peut toutefois être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle
> une immobilisation du véhicule décidée par le maire ou l’officier de police judiciaire territorialement compétent.
3 – Si l’automobiliste a une concentration d’alcool dans le sang au moins égale à 0,80 g/l ou si la concentration d’alcool dans l’air qu’il expire est au moins égale à 0,40 mg/l
4 – Si l’automobiliste conduit en état d’ivresse manifeste ;
5 – Si l’automobiliste refuse de se soumettre aux contrôles d’alcoolémie.
Dans ces trois dernières hypothèses, l’infraction est sanctionnée par :
> une amende d’un montant maximal de 4500 euros ;
> une peine de prison d’un durée de 2 an maximum ;
> une perte de 6 points ;
Des peines complémentaires :
> une suspension du permis de conduire pour une période maximale de 3 ans maximum ; Cette suspension ne peut pas être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle et ne peut faire l’objet d’aucun sursis même partiel.
> une annulation du permis de conduire avec interdiction de repasser le permis pendant une période de 5 années ;
> l’interdiction de conduire certains véhicules à moteur pendant une période maximale de 5 ans ;
> l’obligation de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière
> un travail d’intérêt général,
> une peine de jours-amendes,
> la confiscation du véhicule.