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Coteaux du Vendômois (Vallée du Loir)

Coteaux du Vendômois et son fameux vin Gris, une appellation récente (2011) mais encore trop peu connue ! Et pourtant, que d’atouts ! N’est-elle pas d’abord la quintessence de son cépage emblématique, le mystérieux pineau d’Aunis (voir plus bas le Conservatoire du pineau d’Aunis implanté sur la commune de Naveil) qui, par pressurage direct, produit le fameux Vin Gris ; un gris à la robe rose pâle, qu’on appelle ici œil de gardon ou gris poivré, vin poivré et minéral, typiquement vendômois. Mais les Coteaux du Vendômois offrent également des vins blancs en mono-cépage ou en assemblages (chenin et chardonnay). La production en est confidentielle. Ce sont en général de pur chenin, adoucis par très peu de chardonnay. Ils expriment plutôt le minéral avec des arômes de fleurs blanches et d’agrumes. Les rouges, vins de demi-garde qui se développent rapidement sont issus d’un assemblage des 3 cépages principaux de l’appellation (pineau d’Aunis, cabernet franc et pinot noir), plus le gamay en cépage accessoire.

Coteaux Vendômois
Coteaux du Vendômois, domaine Brazilier dominant la commune de Thoré-la-Rochette.

Le premier vignoble, à 41 minutes de Paris !

Ce beau vignoble en marge du grand fleuve ligérien occupe le pays des boucles du Loir dans le département du Loir-et-Cher*, à seulement 41 minutes de Paris (par TGV, arrêt à Vendômes). On est aussi à 40 km au nord de Tours, bordé à l’ouest par les AOC Jasnières et Coteaux-duLoir. Et tout naturellement, ce terroir d’argile à silex profite des mêmes bienfaits géologiques que ses voisins tourangeaux.

*Le Loir-et-Cher compte 6700 ha de vignes en production, pour dix AOC et une IGP. Il vend près de 60 millions de bouteilles, dont 75% en appellation. On y recense environ 450 exploitations viticoles. La filière est le deuxième employeur de main-d’œuvre du département (2600 emplois directs et indirects).

350 hectares au pays de Ronsard

Coteaux du Vendômois
Loge de vignes dans les Coteaux du Vendômois au lieu-dit Cocagne

On est donc tout près des châteaux de la Loire. Le Loir, petite rivière de 317 km qui prend sa source aux abords du Perche, serpente ici au pied de coteaux creusés de caves et de maisons troglodytes. Les 350 ha de l’aire d’appellation Coteaux du Vendômois (2000 ha en 1920) dont 124 ha revendiqués en AOC, couvrent au pays de Ronsard, poète de la Renaissance (le manoir de la Possonière, sa demeure natale est à Couture-sur-Loir), les coteaux le long de la vallée du Loir, entre Vendôme et Montoire (villes distantes de 15 km). Parmi les 28 communes de l’appellation, la plus importante en surface, Thoré-la-Rochette accueille d’un seul tenant sur son plateau, une centaine d’hectares de vignes. Ne dit-on pas qu’à Thoré (capitale viticole du Vendomois), il y aurait plus de caves que d’habitants ! Les vignes plantées à une assez forte densité (jusqu’à 7500 pieds/ha) taillées en guyot simple (à 2 demi baguettes) ou en cordon de Royat occupent les coteaux exposés au soleil levant, à quelques centaines de mètres de la rivière (le Loir)*. De cette vallée large de 2 à 3 km et profonde de 50 à 80 m jaillit un microclimat générant des températures supérieures de 2 à 3° à la plaine alentours, très propices à une bonne précocité des raisins.

*Ces parcelles en coteaux protégées du nord, exposées au soleil levant et en bordure du Loir sont classées en premières côtes (la plus qualitative des 5 terroirs répertoriés de l’appellation).

Carte Coteaux du Vendômois/Touraine

Des sols argileux à silex

Le terroir est majoritairement composé de sols argileux (12 à 14 % d’argile) riches en silex (notamment des petits silex roses) avec des affleurements calcaires par endroits. Une combinaison qui permet une bonne alimentation en eau et des conditions idéales de drainage. Un terroir original qui donne aux vins des Coteaux du Vendômois leur minéralité et leur typicité.

Trotte Putain !

La vigne a toujours occupée une place prépondérante dans la vallée du Loir dont les vins furent célébrés par Rabelais et Ronsard. Henri IV les aurait appréciés au point de les faire servir en son château de Saint-Germain-en-Laye. De leur longue Histoire, les Coteaux du Vendômois ont hérité de noms évocateurs :  les Cahors et l’Hermitage (en toute modestie !), le Clos de la Gorge Sèche, le Pas Riche, les Justices et la Justice, les Saulneries évoquant d’anciennes mines de sel ou encore cette Pente des Coutis qui offre une vue imprenable sur la ville de Vendôme. Mais le plus truculent est ce lieu-dit de Trotte Putain. Aujourd’hui, à cet endroit, sur la commune de Thoré-la-Rochette, la forêt a remplacé les vignes. Le terrain escarpé et assez pentu était alors travaillé avec des ânes souvent difficiles à manœuvrer d’où ce juron de trotte… putain !

Coteaux du Vendômois
La célèbre Pente des Coutis dominant l’abbatiale de la Trinité à Vendôme (Photo A. Veillith-CP.V)

Le pineau d’Aunis en ses terres du Vendômois

Pineau d'Aunis
Le pineau d’Aunis, cépage oh combien capricieux est le véritable emblème des Coteaux du Vendômois.

Le pineau d’Aunis, cépage noir (oh combien capricieux!) qui s’exprime magnifiquement en Vendômois et qui confère aux Gris une typicité tout à fait originale ne doit pas être confondu avec le pineau de la Loire qui n’est autre que le chenin blanc (ils sont cousins). Pour apporter semble-t-il, d’avantage de confusion, il est aussi connu sous le synonyme de chenin noir !  Le pineau d’Aunis, dont l’origine serait le prieuré d’Aunis (près de Saumur) au XIe siècle, était alors servi sur les tables royales au Moyen Âge et notamment celle d’Henri III Plantagenêt. Il fut  progressivement remplacé en Anjou et Saumurois par le cabernet franc plus alcoolisés. Mais son grand développement dans le Vendômois date des années 1890 au moment du phylloxéra où il fût exclusivement replanté, avec l’arrivée du palissage sur fil de fer et piquets d’acacia. Par la suite, s’il fut décrié dans les années 60/70 à l’arrivée des engrais qui le rendait trop productif et sensible aux maladies, il se découvre (heureuse surprise !) en mode bio, résistant aux maladies. Le pineau d’Aunis constitue aujourd’hui la particularité de cette appellation.

Une vinification délicate

Ce cépage productif à grappes moyennes, compactes et à petits grains noirs n’est simple à vinifier ni en rosé (dit « gris ») ni en rouge : en rouge il faut trouver des méthodes pour avoir de la couleur, car c’est un cépage qui n’a pas beaucoup d’anthocyanes, donc son jus est très peu coloré, mais qui a beaucoup de tannins. Il faut donc trouver le juste équilibre. C’est tout l’art du vigneron, de sélectionner et de rechercher la méthode la plus adaptée explique-t-on à la cave coopérative du Vendômois. Mais le travail commence surtout en amont en trouvant notamment les parcelles adaptées aux cuvées que l’on veut faire et de les conduire de manière à avoir une bonne maturité.

Des vins de terroir, des vins rustiques

Les vins rouges issus du pineau d’Aunis cueilli à bonne maturité sont des vins rustiques et puissants offrant un goût très poivré, très épicé. Il faut attendre 3 ans pour qu’ils s’ouvrent et que les tannins se fondent. Au départ ils présentent un taux d’acidité de 5 et 6 gr/l qui à la dégustation ne se perçoit qu’à peine, contrebalancé par une impression de sucrosité marquée par d’étonnants arômes de pâte d’amande.

Un conservatoire du pineau d’Aunis

Installé sur les hauts de Montrieux (commune de Naveil dans le Loir-et-Cher), ce conservatoire du pineau d’Aunis a pour objectif de préserver, pour les générations futures, le patrimoine variétal de ce cépage et donc de sauvegarder son matériel génétique dans un parfait état sanitaire et physiologique.

350 lignées de pineau d’Aunis

Ces 350 lignées de Pineau d’Aunis sont issues de pieds identifiés dans quatre départements : Loir-et-Cher, Maine-et-Loire, Indre-et-Loire et Sarthe. Prélevés durant l’hiver 1995-1996, et après vérification de leur bon état sanitaire, les greffons de pineau d’Aunis ont été multipliés, greffés (porte-greffe Gravesac) et plantés. Les vendanges de la parcelle sont manuelles et toutes les données liées à chaque clone (sucre, acidité, nombre de grappes, etc.) sont enregistrées. Ainsi, dans l’avenir sera-t-il possible d’adapter le choix d’une lignée en fonction des paramètres : sol, porte-greffe, climat, résistance aux maladies, vigueur, rendement, caractéristiques organoleptiques du raisin et typicités des vins.

Le cépage meslier Saint-François : une rareté, un moelleux élaboré à partir d’un cépage oublié !

Charles Jumert (Cave de la Berthelotière) élabore un vin étonnant : la Cuvée Sainte Catherine du Vendômois. C’est le fruit de quelques rangs de vignes préservés d’un cépage dit modeste pour ne pas dire oublié, le meslier Saint-François. On le récolte au domaine en vendanges tardives, à la Sainte-Catherine (le 25 novembre) soit 800 bouteilles.

Le meslier Saint-François, cépage blanc est une rareté. Il figure dans cette liste des cépages modestes du Centre de la France comme le sauvignon rose (fié gris), le gascon, le grolleau, le gouget noir, l’orbois (blanc), le grenouillet (noir)…qu’on redécouvre aujourd’hui. Sa terre d’origine serait le Gâtinais (on l’appelle aussi le gros meslier, françois blanc, orbois…). D’après son analyse génétique, il serait issu d’un croisement intraspécifique naturel entre le gouais blanc et le chenin. Il débourre tôt, il est productif, il est surtout fait pour la distillation. Mais Charles Jumert, ici dans les Coteaux du Vendômois, lui donne ses lettres de noblesse.

Les 28 communes de l’appellation Coteaux du Vendômois

Sur les 350 ha de l’aire d’appellation, seuls, 124 ha sont aujourd’hui revendiqués en AOC sur les communes suivantes, toutes dans le département du Loir-et-Cher :

Chenin de Patrice Colin coteaux du Vendômois
Domaine Patrice Colin, un vignoble de 25 ha en agriculture biologique.
Ce vin pur chenin 2015, est issu d’un terroir calcaire, exposé plein sud face au château de Vendôme (9€).
  • Artins,
  • Azé,
  • Couture-sur-Loir,
  • Les Essarts,
  • Fontaine-les-Coteaux,
  • Houssay,
  • Lavardin,
  • Lunay,
  • Marcilly-en-Beauce,
  • Mazangé,
  • Montoire sur-le-Loir,
  • Naveil,
  • Les Roches l’Evêque,
  • Saint-Martin-des-Bois,
  • Saint-Ouen,
  • Saint-Rimay,
  • Sougé,
  • Ternay,
  • Thoré-la-Rochette,
  • Tréhet,
  • Trôo,
  • Vendôme,
  • Villavard,
  • Villedieu-le-Château,
  • Villerable,
  • Villiersfaux,
  • Villiers-sur-Loir.

Les vignerons des Coteaux du Vendômois

Ils sont 37 sur 124 ha : 12 en caves particulières et 25 regroupés au sein d’une cave coopérative créée en 1929. La plupart pratique la polyculture. A eux tous, ils produisent 6000 hl en AOC (ou AOP) :

  • 2500 hl en Gris (340 000 bouteilles) : 100 % pineau d’Aunis, des Gris obtenus par pressurage direct.
  • 2000 hl en Rouge (267 000 bouteilles)
  • 900 hl en Blanc (120 000 bouteilles)

Deux Coteaux du Vendômois médaille d’or lors de l’édition 2017 du Concours général agricole, au Salon de l’agriculture : Grillé d’Aunis, coteaux du Vendômois rouge 2015, cave coopérative du Vendômois et le chenin blanc, coteaux du Vendômois blanc 2016 du domaine Denis Noury (Houssay).

Un objectif, se faire connaître

Si pour l’appellation, 2001 fut l’accession des Coteaux du Vendômois au rang d’AOC, ces dernières années furent marquées par l’ouverture de la Maison du Vin en 1993, la réalisation d’une étude de terroir en 1994, la mise en place de la Route des Vins en 1996, l’installation du Conservatoire de Pineau d’Aunis en 1997 et de l’Observatoire des Vins en 2000 avec sa salle de dégustation agréée par l’INAO.

Liste et portraits des producteurs adhérents

(Liste non exhaustive)

Brazilier Benoît (GAEC Brazilier) 17 rue des Écoles 41100 Thoré La Rochette : septième génération de viticulteurs de sa famille, partisan de Ia lutte raisonnée, dès 1997, Benoît s’installe comme vigneron indépendant avec son père Jean sur le domaine du Carroir. Selon eux le pineau d’Aunis n’a jamais disparu de la région, il a toujours été là et a toujours eu son identité forte : pour bien vinifier l’Aunis, il faut connaître l’endroit où il est planté, observer le sol, l’ensemble du terrain… Nos gris sont originaux, ils ont un atout exceptionnel. Les rouges sont destinés aux connaisseurs, leur vinification ne supporte pas la médiocrité. Le domaine : 25 ha en lutte raisonnée. Production : Coteaux du Vendômois (blanc, rouge, gris), méthode traditionnelle. Culture certifiée par la marque Terra Vitis qui assure une traçabilité quotidienne à la vigne comme à la cave pour préserver l’environnement et la santé. Les caves creusées dans la roche sont également aménagées pour vinifier.

Colin Patrice (Domaine Patrice Colin) 5 rue Gaudetterie 41100 Thoré La Rochette : Patrice Colin : nous avons une carte à jouer, celle de la rareté, du produit authentique, bien défini. La chance de notre région, c’est d’avoir un excellent terroir, une belle concentration de silex, un microclimat très favorable et peu de pluviométrie. En Vendômois, le produit qui me passionne le plus reste le Pineau d’Aunis vinifié en rouge, il a du caractère et exprime bien le travail réalisé sur le terroir et à la vigne, il est authentique à notre région et surtout c’est un vin pour la gastronomie. Situé à Thoré-la-Rochette, capitale viticole du Vendômois, le domaine – la plus ancienne exploitation viticole du Vendômois – existe depuis 1735. Patrice Colin est la 8ème génération de vignerons. Pour lui, le Pineau d’Aunis a toujours été le cépage authentique de la région, le représentant de son terroir. II y a toujours cru, même dans les années 80, époque où les consignes étaient de l’arracher. Le domaine : 25 ha en agriculture biologique* sur des sols argilo siliceux et argilo-calcaires. Cépages : pineau d’Aunis centenaire, chenin, pinot noir et cabernet franc. La production annuelle (100 000 bouteilles) en Coteaux du Vendômois (blanc, rouge, gris) et pétillants naturels (tous les vins sont élaborés de manière naturelle sans aucune correction ni adjonction de produits œnologiques)

*dont 9 ha en pineau d’Aunis, 8 ha en chenin, 2,5 ha en pinot noir, 2 ha de cabernet franc, 2 ha de Gamay et 1,5 ha de Chardonnay.

Creuzet Pascal (Domaine de La Cave aux Caux) 4 rue du Bois Velaudin 41100 Thoré La Rochette

Guellier Stéphane (GAEC Reconnu de La Fontaine) 7 rue Fontaine 41100 Mazangé

Lesné Ariane (SCEV de Montrieux) 43 rue de Montrieux 41100 Naveil. Le domaine viticole de Montrieux s’étend sur 7,5 ha, dont les parcelles sont réparties entre 6 communes du Vendômois. Cépages : composé de vieilles vignes, il produit majoritairement du pineau d’Aunis. On y trouve aussi du gamay et chenin, ainsi que quelques rangs de pinots blanc et noir et de cabernet franc. Production en appellation Coteaux du Vendômois : Ithybole (chenin), Picrochole (pineau d’Aunis de 13 et 25 ans) et Grandgousier (pineau d’Aunis de 40 à 120 ans). Phylactère (pétillant naturel de gamays teinturiers) et Gargamelle (gamays teinturiers).

Jumert Charles (Domaine de La Berthelotière) 4 rue Berthelotière 41100 Villiers sur Loir. Charles Jumert reconnaît volontiers que l’AOC Coteaux du Vendômois a permis de créer une identité aux viticulteurs du Vendômois, lui qui a su conserver certaines des vignes plantées par son arrière-grand-père il y a 110 ans et qu’il fait découvrir aux visiteurs à pied, en vieux tracteur attelé… II est arrivé sur l’exploitation en 1977 avant de s’y installer à son compte en 1984 et de s’associer en 1994. Son épouse Françoise a rejoint l’exploitation en 1998 puis son fils Florent en 2016. Aujourd’hui, la relève est assurée avec Florent qui représente la 8e génération de vignerons : nous devons ouvrir nos portes et montrer comment nous produisons, surtout quand, dans notre cas, on fait uniquement de la vente en direct. Le domaine : 13 ha dont certaines vignes plus que centenaires. Cépages : en rouge, gamay, cabernet, pinot noir, fi gris*, pineau d’Aunis; en blanc, chenin, chardonnay. Production : AOC Coteaux du Vendômois rouge, gris, blanc, méthode traditionnelle.

*Vieux cépage associé au sauvignon blanc ou au sauvignon rose.

Norguet Dominique (Domaine du Four à Chaux Berger) 41100 Thoré La Rochette

Noury Denis (Les Caves Baudet) 41800 Houssay : en viticulture on repasse son diplôme chaque année. La fidélité et le respect de la tradition sont des valeurs familiales. Si les enfants Noury ont hérité de leurs parents Jacques et Annie un talent certain pour produire du bon vin (sa sœur aussi est vigneronne mais dans la Sarthe), ils ont également une maîtrise et un savoir-faire qui, dès leur première année d’exercice, leur ont permis d’obtenir des distinctions remarquables. Denis Noury, 4e génération de viticulteurs, exerce son métier à Houssay, près de Montoire dans le Loir-et-Cher, au cœur de l’appellation Coteaux du Vendômois. Le domaine : 16 ha. Son père a replanté une grande partie du vignoble dont il a gardé le pineau d’Aunis, le chenin, le chardonnay, le sauvignon, le gamay et le cabernet, dont il s’occupe : écartement des vignes idéal à 2 m, entretien du sol (il préconise la plantation de gazon), vendanges mécaniques, bois broyés après la taille.

Les Vignerons du Vendômois (Cave Coopérative du Vendômois) 60 avenue du Petit Thouars 41100 Villiers sur Loir : la Cave coopérative du Vendômois réunit un noyau dynamique de 15 vignerons, tous motivés par la promotion des vins des Coteaux du Vendômois. Nicolas Parmentier, Directeur de cette petite coopérative, est également Vigneron Associé. Depuis une dizaine d’années, la Cave du Vendômois est devenue une locomotive vinicole pour la région du Vendômois. Les vins, typiques de l’appellation, révèlent toute l’implication des équipes et des vignerons et, chaque année, ce sont près de 10 000 clients, en majorité des particuliers, qui visitent l’établissement. Les vins de la Cave du Vendômois sont également proposés en France et à l’export par Alliance Loire (Cavistes, Cafés-Hôtels-­Restaurants et Grande Distribution). Le domaine : 130 ha, Terroir majoritairement composé de sols argileux (12 % à 14 % d’argile) riches en silex (notamment des petits silex roses) avec des affleurements calcaires par endroits. Combinaison qui permet une bonne alimentation en eau et des conditions idéales de drainage. Les cépages : pineau d’Aunis (35 %), cabernet franc, pinot noir et gamay pour les rouges, pineau d’Aunis exclusif pour les gris, et chenin et chardonnay pour les blancs. Production: 15 000 hectolitres soit près de 140 000 bouteilles par an AOC Coteaux du Vendômois : rouge et gris, méthode traditionnelle.

Coteaux du Vendômois Coopérative
Cave coopérative du Vendômois qui réunit 15 vignerons sur 130 ha pour une production de 140 000 bouteilles par an.

Pierre de Ronsard, le poète du Vendômois

Quand je suis vingt ou trente mois sans retourner en Vendômois

Nul doute qu’après tout ce temps, ce vin bu par le poète n’est autre qu’un pineau d’Aunis !

Versons ces roses près ce vin,

Près de ce vin versons ces roses,

Et boivons l’un à l’autre, afin

Qu’au cœur nos tristesses encloses

Prennent en boivant quelque fin.

Pierre de RONSARD  (1524-1585) : Les Odes

Vendômois manoir de la Possonnière
La Possonière, manoir situé près de Couture-sur-Loir dans les Coteaux du Vendômois, est la maison natale de Pierre de Ronsard. Il y naît en septembre 1524. Il y passera son enfance.

François

  • 1990 – Les grands vins du monde, préfacé par Gérard Depardieu. 
  • 1992 – Grands et petits vins de France, préfacé par Jean Carmet.
  • 1996 – Le guide des grands et petits vins de France, préfacé par Alain Favereau.
  • 2000 – The Flammarion Guide to World Wines
  • 2013 – Les vignobles mythiques, aux éditions Belin préfacé par Pierre Lurton (Cheval Blanc et Yquem).
  • 2014 – Prix Amunategui-Curnonsky décerné par l’APCIG (association professionnelle des chroniqueurs de la gastronomie et du vin).
  • 2016 – Cépages & Vins aux éditions Dunod.
  • 2020 – Cépages & Vins, nouvelle édition, éditions Dunod.

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