Hybrides (les nouveaux) : face à l’interdiction de certains produits phytosanitaires, beaucoup d’instituts aujourd’hui travaillent à la mise au point par croisement et retro-croisement de nouveaux hybrides qui allient qualités organoleptiques et résistance aux maladies. La réglementation européenne n’autorise pour la production et la commercialisation des vins « de qualité » que les cépages de l’espèce vitis vinefera. L’apport de nouveaux cépages résistants, d’origine « interspécifique » n’est autorisé que si vitis vinifera est le parent qui apporte la majorité des gènes (40 gènes en moyenne contre 675 pour l’espèce vitis vinifera).
Il va sans dire que le génie génétique est mis à contribution pour l’obtention de cépages O.G.M. (organisme génétiquement modifié) résistants à certaines maladies de la vigne. Ils ont cependant très peu de chance d’être homologués en France.
Enfin, les connaissances acquises à partir de résultats du séquençage de la vigne devraient accélérer l’amélioration variétale et encourager la création de nouvelles variétés par hybridation.