Mauzac (cépage blanc) : ce cépage serait originaire sans doute du village de Meauzac, localité du Tarn-et-Garonne, près de Castelsarrasin et tout près d’une de ses zones de prédilection, la région de Gaillac (sud-ouest). C’est un cépage assez productif, à petites feuilles et à grappes moyennes et compactes. Il possède des grains d’un jaune doré, à la peau épaisse et dure et à gros pépins. Un cépage considéré comme plutôt tardif, assez vigoureux et peu sensible au mildiou et à l’oïdium ! Il craint, en revanche, la pourriture grise et les acariens. Il permet d’obtenir des vins blancs secs, moelleux ou effervescents. D’ailleurs, vendangé à petite maturité, son acidité en fait un excellent vin de base pour les effervescents comme à Limoux. La Blanquette de Limoux en contient au moins à 90 % complété de chenin et de chardonnay. Une signature : le mauzac n’est-il pas appelé blanquette à Limoux.
Cépage traditionnel du gaillacois
C’est aussi un cépage traditionnel du Gaillacois, un cépage bien adapté aux terrains argilo-calcaires. Là, il est à multiple facettes. Il excelle dans l’élaboration de nombreux vins blancs : blanc sec, blanc doux, effervescent.
Il se caractérise principalement par des arômes rappelant la pomme et la poire. Il donne des vins tendres à faible acidité. Il existe surtout de véritables « merveilles » en mauzac pur.
Il sert également de cépage accessoire dans les vins :
- Entre Deux Mers,
- Sainte Foy-Bordeaux,
- Côtes de Duras,
- Fronton,
- Vins de Lavilledieu,
- Vins d’Estaing,
- Vins d’Entraygues
- l’Armagnac.
Une variante, le mauzac rose
le mauzac dans le Tarn présente une variété rose dont la teinte des raisins varie du rose gris au rouge franc. Robert Plageoles, viticulteur à Gaillac, a créé une collection de vieux cépages et possède des variantes du mauzac : rose, verte, roux, jaune, dorées…