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Madiran AOC/AOP (vin du sud-ouest)

Roland Podenas
Roland Bodenas à Paris en mai 2015. Il est le Président de la Cave de Crouseilles qui travaille près de 500 ha de vignes en Madiran (Photo FC)

Madiran, vin rouge issu principalement du tannat, cépage emblématique de l’appellation. Il est si capricieux, dit-on au pied des Pyrénées, qu’il ne pardonne pas la médiocrité. A Madiran, il est partout chez lui au point d’imposer une viticulture pensée et adaptée à sa spécificité. Il se montre si particulier que sur les quelques 3500 ha de tannat dans le monde, 1400 ha se concentrent à Madiran (le reste se perd dans le vignoble uruguayen*). Son vignoble s’étend sur les départements (voir liste des communes plus bas) du Gers, des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées. En blanc, le Madiran s’appelle Pacherenc du Vic Bilh sur 300 ha de la même aire d’appellation mais avec  un encépagement de petit ou gros manseng et petit courbu donnant des vins de vendanges tardives (des moelleux) et une production encore trop confidentielle de vins secs.

*En 1870, un basque , Pascal Harriague l’a transplanté en Uruguay où il y est encore cultivé.

Carte des appellations Madiran et Pacherenc du Vic-Bilh (Plaimont)
Carte des appellations Madiran et Pacherenc du Vic-Bilh (Plaimont)

150 viticulteurs coopérateurs

Et sur cette terre toute acquise au tannat (66 % du vignoble), on recense 200 vignerons pour la plupart viticulteurs coopérateurs (150) dans le sillage du pionnier et du très médiatique Alain Brumont*, patron des Châteaux Montus acheté en 1980, Bouscassé dont il a hérité en 1979, La Roche Brumont à Viella et voisin de Montus, château Segondine. Deux coopératives sont des acteurs essentiels de l’appellation, la cave de Crouseilles et Plaimont Producteurs. Elles permettent la survie des petites exploitations familiales face aux moyennes et grandes propriétés qui sont désormais dominantes en Madiranais. Au global, l’appellation Madiran produit à l’année, plus de 8 millions de bouteilles dont 55 % provient des Producteurs Plaimont et de la Cave de Crouseilles.

*Faut-il souligner qu’Alain Brumont fut élu premier vinificateur français et mondial parmi les 10 plus grands vins mondiaux

Entre mer et montagne

A Madiran, le cépage tannat couvre 66 % du vignoble
A Madiran, le cépage tannat couvre 66 % du vignoble

Le madiranais entre mer et montagne se rencontre à 50 km au nord-est de Pau, à 40 km de Tarbes et à 80 km à l’est de l’Océan Atlantique, en bordure de la Gascogne. On est très exactement à la croisée de trois département : au nord-est des Pyrénées Atlantiques, au sud du Gers et à la pointe nord des Hautes-Pyrénées. L’appellation occupe les premiers contreforts des Pyrénées sur quatre lignes de crêtes principales, en réalité une succession de coteaux parallèles orientés sud-nord dont l’altitude varie de 180 à 300 m.

Quatre lignes de crêtes

S’y regroupent les hauts noms de l’appellation :

  • Moncaup/Cannet
  • Maumusson
  • Viella/Crouseilles
  • Portet/Lembeye
Château de Viella
Château Viella. Ce domaine de 25 ha aux confins du Gers, en AOC Madiran et Pacherenc du Vic Bilh, est exploité depuis 1952 par la famille Bortolussi. C’est Alain, troisième génération qui en est à la tête aujourd’hui.

Ces terroirs peuvent être : 1/ de nature argilo-calcaire sur les flans escarpés offrant des sols pierreux, bien drainés produisant des madirans au grand potentiel de vieillissement ; 2/ de nature argileuse* sur les replats intermédiaires avec des sols légers et filtrants qui se réchauffent rapidement, terroir des madirans souples et gouleyants ; 3/ des sols de galets roulés bien exposés, bien drainés sur les croupes dominantes, terroir idéal du Madiran.

*Des argiles beiges, rouges, à gravette, à grep (enrobés de galets)…

Une très grande diversité de terroirs

La nature de ces sols correspond  à une très grande diversité de terroirs qu’accentue encore la présence de microclimats sous l’influence (selon la proximité) de l’océan atlantique, de la chaîne des Pyrénées ou de la Gascogne qui pour  cette dernière jouit d’un régime plus continental. Ici, les hivers sont assez doux avec des pluies qui se concentrent au printemps et en été* ; des automnes chauds et secs  aux fortes amplitudes thermiques (journées ensoleillées et nuits fraîches) avec les effets d’un vent chaud venu du sud (le Foehn) qui favorise une maturation optimale de la vigne. Donc, une arrière-saison idéale avec des vendanges qui peuvent débuter dès la première quinzaine d’octobre.

* Une pluviométrie annuelle assez élevée (900 à 1000 mm/an) parfaitement adaptée au cycle du tannat.

1948, renaissance de l’appellation

Le Madiran est riche d’une longue histoire. D’origine gallo-romaine, il doit sa renaissance aux moines de Marcillac, qui fondèrent au XIIe siècle l’abbaye de Madiran. Il était alors surnommé « vin de curé ». C’était ce fameux vin « noir », rude et épais fait pour les bergers pyrénéens. Il fut pendant longtemps le vin des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Au XVIe siècle, le Madiran s’exportait jusqu’en Finlande et en Russie. Henri IV en voisin (le Béarn) en fit un vin de cour. Et la cause du déclin qu’il connut au début du XXe siècle n’est pas moins originale : le tannat, dont le décret d’appellation Madiran impose aujourd’hui un encépagement de 60 à 80 % (des cuvée 100 % tannat  sont aussi autorisée), était alors en voie de disparition, en raison des difficultés de reproduction. Ce n’est qu’en 1970 que les progrès de la recherche ont permis d’y remédier efficacement.

Bordeaux entre en scène

En 1948, renaissait l’appellation par décret alors qu’elle faisait partie des toutes premières appellations à se créer dès 1906. En 1960, elle se réduisait à 60 ha (contre 1400 aujourd’hui) éparpillés sur des parcelles de petites tailles (elles le sont de moins en moins). Paradoxe des paradoxes, erreur de jeunesse ! Le tannat qui semblait alors accumuler toutes les difficultés (vigueur difficile à contenir, une pellicule trop fine et donc vulnérable aux maladie, véraisons hétérogènes et fermentations souvent compliquées) fit que dans les années 1970, on porta une oreille attentive à l’expertise bordelaise.

Les premiers à imposer des vendanges en vert

Mais très vite, les vignerons écartèrent cette dérive étrangère à leur ADN. Sous l’impulsion d’une poignée d’entre eux, ils accomplirent leur révolution copernicienne. Dès 1980, Madiran était la première appellation  française à imposer les vendanges en vert. Il faut noter que cette technique qui consiste à supprimer les grappes en excès en phase finale de maturation, ne peut concerner qu’un cépage comme le tannat dont il est impossible de contenir le rendement uniquement par la taille et l’ébourgeonnage. Parallèlement, on réduisit les rendements avec une densité minimale imposée à 4000 pieds/ha pour un rendement maximal de 55 hl/ha en faisant jouer la concurrence des pieds de vigne. Cette remise en question des modes de cultures conventionnelles va en 2015 vers le bio avec un constat : 25 ha provenant de la coopération sont cultivés maintenant en agriculture biologique et 6 vignerons indépendants sont en cours de certification ou certifiés.

La maîtrise des tannins

En 1986 se créait un petit collectif appelé Domaines & châteaux qui expérimenta l’élevage en fût de chêne, cet heureux mariage du tannat (cépage aux tannins considérés comme durs et sauvages) et du bois avec pour certains grands madirans des élevages de 2 à 3 ans. Cette maîtrise de l’élevage en barrique permet depuis de sublimer l’immense potentiel de ce grand cépage. Ces quelques vignerons passèrent maître également dans l’art du domptage de ces tannins faisant aujourd’hui place à des extractions parfaitement maîtrisées. Dans la même veine, 1999 voyait l’émergence d’un autre groupement, un club technique Altema qui s’adjoignit les conseils d’un oenologue. Si le tannat a besoin de temps et d’oxygénation, alors l’apport du micro-bullage (micro-oxygénation) est la solution qu’Altema fit adopter, cette introduction de doses infimes et contrôlées d’oxygène qui complète  les atouts de la barriques.

Altema
En 1999 se créait un club technique appelé Altema (Alliance Technique Madirannaise) réunissant 20 artisans vignerons de Madiran pour mettre en commun savoir-faire et passion.

Le tannat, ce cépage étonnant !

Il ne craint ni la pluie, ni la sécheresse. C’est un cépage noir, probablement originaire du Béarn. Le terme Tannat vient de la langue d’oc tanat, de tan, tannin, c’est-à-dire tanné, une explication qui serait liée à sa richesse en tannin, ou à la couleur violacée de ses baies, ou bien encore à l’aspect basané de son feuillage. Le tannat eut longtemps la sacrée réputation d’être un cépage difficile, donnant des vins trop herbacés et bien trop acides. Un décret de 1948 en fixa d’ailleurs le vieillissement à 33 mois et, dans l’espoir de l’arrondir, de le tempérer, on lui adjoignit les cabernets originaire également de la région, à hauteur de 40 %. Depuis, il s’est associé aux cabernet sauvignon et cabernet franc (bouchy) et fer-servadou (pinenc) qui représente aujourd’hui 1 % des surfaces plantées. Il est cultivé essentiellement dans les vignobles du bassin de l’Adour, où les conditions favorables de l’automne permettent sa maturation complète. Il est surtout en pleine expansion en direction des bons terroirs de coteaux, les versants les mieux drainés, au sol constitué de galets et graviers.

Le tannat à maturité à Madiran
Le tannat à maturité à Madiran (photo www.tourisme-hautes-pyrenees.com)

Honneur au clone 474

Le tannat issu de la famille des cotoïdes* est présent dans le sud-ouest depuis au moins les romains. Il fut mentionné pour la

Château Montus 2006
Château Montus 2006, un vin qui se conserve une bonne dizaine d’années

première fois dans le Gers en 1783. Il est présent à Irouléguy, Saint-Mont, Cahors, Brulhois, Tursan notamment. Il n’y a d’ailleurs pas un tannat mais plusieurs tannat. 10 clones ont été identifiés, différenciés chacun par de petits détails génétiques pouvant modifié les caractères qualitatifs des vins. Pour 3500 ha de tannat cultivés dans le monde, en répertorier et en agréer 10, c’est presque un record comparé par exemple au merlot qui en recense 12 mais pour 250 000 ha. Dans cette diversité, émerge une star, le clone 474 qui se distingue par sa plus grande richesse en arômes ouvrant la porte à d’autres plants comme lui à fort potentiel. Autre exemple récent, la sélection d’un nouveau clone qui pourrait se réguler aux alentours de 40 à 45 hl/ha.

*De cette familles, on peut citer, tous originaire du sud-ouest également, les manseng, colombard, ugni blanc, duras, malbec, négrette. Son plus ancien représentant est le prunelard qui n’est autre que le père du malbec (ou côt).

Le plus riche en anthocyanes et en tannins

Le Madiran est un vin rouge complexe, vigoureux, sombre, aux arômes de fruits noirs (cerise, mûre, cassis), aux notes d’épices (poivre, cannelle, réglisse). Mais c’est surtout un vin tannique, riches en procyanidines, ces tannins venus des pépins. Très riche en polyphénols, par nature anti-oxydant, le Madiran aurait la plus forte teneur en anthocyanes (couleur rouge) et en tannins de tous les vins français, donc en resveratrol, excellent pour la protection vasculaire. Pour information, couleur et tannins font partie de la famille de moléculess appelée composé phénolique qui sont mesurées en oenologie par l’indice IPT (indice de phénols totaux). Pour le tannat, il peut aller jusqu’à 100 alors qu’il ne dépasse guère 50 pour le merlot ou le cabernet  sauvignon.

Un vieillissement obligatoire d’au moins un an

Pour tempérer un tel cépage, l’amadouer, le policer, le Madiran est soumis par décret à un vieillissement obligatoire d’un an avant sa commercialisation jusqu’au 15 octobre de l’année qui suit celle de la récolte. Il s’agit là d’ailleurs d’un des rares vins français soumis par décret à un vieillissement obligatoire d’une année avant commercialisation. Cinq années de bouteille lui sont en plus nécessaires pour devenir fluide et soyeux et, développer ses arômes fruités de cerise, de groseille, de torréfaction et d’épices. Attention aux madirans « ordinaires » vendus trop jeunes !

La palette de trois madirans

Les Ambassadeurs 2015 de Madiran à Paris en mai 2015 (Au Zébulon, rue de Richelieu 75001) Photo FC
Les Ambassadeurs 2015 de Madiran à Paris en mai 2015 (Au Zébulon, rue de Richelieu 75001) Photo FC

Le décret d’appellation impose un encépagement de 60 % à 80 % de la propriété en tannat pour obtenir la qualification en AOP  Madiran (et pas droit à l’appellation si moins de 50 % de tannat dans le vin). Il reste donc aux producteurs à jouer sur ces contraintes sachant que la proportion de tannat peut atteindre 100 % pour certaines cuvées. Les vins bénéficient obligatoirement d’une année d’élevage avant d’être commercialisés. Les cépages complémentaires autorisés sont issus de la famille des carmenets, originaire du bassin de l’Adour dans les Pyrénées avec le cabernet franc (20 %), le cabernet Sauvignon (10 %) et enfin le fer servadou (1%).

Pour simplifier l’offre,  l’interprofession propose une palette de trois madirans :

1/ Le madiran tradition (le coeur de gamme) fruit de l’assemblage de tannat, cabernet sauvignon et cabernet franc. Le vin effectue un élevage d’un an minimum principalement en cuve. Une partie peut être passée en fût de chêne. Il peut s’agir aussi d’une sélection de vignes jeunes, extractions racc­ourcies, thermovinification mineure ; tout cela pour rendre le tannat plus accessible, sur le fruit, la fraîcheur, la souplesse. Ces techniques spécifiques à l’appellation, permettent d’offrir des vins prêts à boire.

Alain Brumontl, l’homme qui a relancé le Madiran, est devenu une star mondiale. Il est propriétaire des châteaux Bouscassé et Montus. Ici à Paris en juin 2017 (Photo FC)

2/ Les madirans hauts de gammes. Le but ici est de proposer des vins qui privilégient encore davantage le tannat (jusqu’à 100 %). Ils sont souvent élevé plusieurs mois en barriques. Ce sont des vins de gastronomie qui se servent aux alentours de 16-18°.

3/ Les cuvées de prestige. Il s’agit de quelques cuvées d’exception qui mettent en avant les plus beaux terroirs de l’appellation et qui font la gloire des vins de Madiran (de 20 jusqu’à 100 €).

Alain Brumont et son Petrus de Madiran

Personnalité emblématique de Madiran, Alain Brumont est celui qui a redonné, il y a plus de 30 ans ses lettres de noblesse à ce vignoble. A la fin des années soixante-dix, il décide, après un séjour dans le Médoc et la découverte de ses grands vins, de créer lui aussi un grand vin, selon des méthodes similaires avec le cépage traditionnel du Madiran, le tannat. Il réussira ce pari fou avec Château Montus acquis en 1980. Sur ce terroir de gros galets roulés, situé dans les meilleurs crus de Madiran, il replante du tannat. En 1985, y est détecté un grand terroir où le tannat est très différent des autres : on le baptise Cuvée Prestige. Cette cuvée a permis au Château Montus de se hisser parmi les grands vins. Montus Prestige, le premier madiran composé à 100 % tannat est entièrement élevé en barriques de chêne neuf. Une révolution pour l’époque que tous les plus grands dégustateurs mondiaux surnommeront le Petrus de Madiran. Il en profite, simultanément pour affiner le vin du domaine familial, le Château Bouscassé.

Château Montus
Château Montus à Maumusson-Laguian. C’est le château emblématique du Madiran. Alain Brumont l’a acheté en 1980. Le vignoble est doté de fortes pentes (20 à 40 %), exposées plein sud et recouvertes de gros galets. Sous sol d’argiles jaunes et rouges (Photo Serge Chapuis)

Liste des communes de l’appellation

Corinne Dousseau ambassadrice de ses vins à Paris en mai 2015.
Corinne Dousseau ambassadrice de ses vins à Paris en mai 2015. Le domaine Sergent de 20 ha sur la commune de Maumusson-Laguian est l’une des 3 ou 4 propriétés à Madiran tenues par des femmes vigneronnes. Avec Brigitte, sa sœur, elle représente la 4ème génération sur le domaine (Photo FC)

Dans le Gers (44 % de l’appellation)

  • Cannet,
  • Maumusson-Laguian,
  • Viella

Dans les Pyrénées-Atlantiques (41 %)

  • Arricau-Bordes,
  • Arrosès, Aubous,
  • Aurions-Idernes,
  • Aydie, Bétracq,
  • Burosse-Mendousse,
  • Cadillon,
  • Castetpugon,
  • Castillon,
  • Conchez-de Béarn,
  • Corbère-Abères,
  • Crouseilles, Diusse,
  • Escurès, Gayon,
  • Lasserre, Lembeye,
  • Mascaraàs-Haron,
  • Mont-Disse,
  • Moncla,
  • Monpezat,
  • Moncaup,
  • Portet,
  • Saint-Jean-Poudge,
  • Séméacq-Blachon,
  • Tadousse-Ussau, Vialer

Dans les Hautes-Pyrénées (15 %)

  • Castelnau-Rivière-Basse,
  • Hagedet,
  • Lascazères,
  • Madiran,
  • Saint-Lanne,
  • Soublecause

    Cave coopérative de Crouseilles
    Cave coopérative de Crouseilles et quelques uns de ses adhérents. Le village de Crouseilles au beau milieu de l’appellation Madiran est aussi connu pour son château du XVIIIe siècle construit sur sa motte féodale. Il a été racheté et aménagé avec l’aide du Conseil Général et géré par la Cave de Crouseilles (Crédit Photo M.Carossio)

Liste des producteurs de Madiran :

http://www.madiran-story.fr/fr/nos-vignerons-en-portrait/39-maison-des-vins-de-madiran/130-maison-des-vins

François

  • 1990 – Les grands vins du monde, préfacé par Gérard Depardieu. 
  • 1992 – Grands et petits vins de France, préfacé par Jean Carmet.
  • 1996 – Le guide des grands et petits vins de France, préfacé par Alain Favereau.
  • 2000 – The Flammarion Guide to World Wines
  • 2013 – Les vignobles mythiques, aux éditions Belin préfacé par Pierre Lurton (Cheval Blanc et Yquem).
  • 2014 – Prix Amunategui-Curnonsky décerné par l’APCIG (association professionnelle des chroniqueurs de la gastronomie et du vin).
  • 2016 – Cépages & Vins aux éditions Dunod.
  • 2020 – Cépages & Vins, nouvelle édition, éditions Dunod.

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