Saumur, ce sont 7 appellations qui offre des vins rouge, blanc, moelleux ou liquoreux, rosé et brut. L’histoire a voulu que Saumur soit angevin alors que tout rapprochait son vignoble de la Touraine voisine : même type de vignes, même méthode de vinification et surtout même sous-sol fondé sur une assise crayeuse, truffée de caves, de champignonnières et d’habitations troglodytiques. Saumur célèbre pour son château-palais des ducs d’Anjou qui surplombe majestueusement la Loire et pour héberger le prestigieux Cadre Noir (école de cavalerie) l’est également pour ses appellations. Saumur connût son heure de gloire sous la protection des contes d’Anjou. Le vignoble saumurois, épargné par la guerre de cent ans, ne cessa de prospérer.
Aux portes de l’Anjou, la forteresse de Montsoreau contrôla le commerce des vins sur la Loire. Sous le règne du roi René, il atteindra son apogée. Le livre de compte du souverain fait état, vers 1460-1470, d’une production de plus de 300 000 pipes pour Anjou et Saumur (soit 900 000 hl).
Septembre à Saumur au XVe siècle, le temps des vendanges
Pour illustrer le mois de septembre, les frères de Limbourg, à la demande du duc de Berry, reproduisent en miniature le château de Saumur. Ce travail minutieux exécuté entre 1438 et 1442 fait partie d’un livre de prières plus connu sous le nom des Très riches heures du duc de Berry. C’est l’un des plus remarquables manuscrits enluminés du XVe siècle. On reconnaît très bien le château de Saumur, même si l’artiste a quelque peu abusé de la verticalité. Vous reconnaîtrez sans doute, entre les douves et le vignoble, la lice fermée par les palissades où se déroulaient les tournois chers à René d’Anjou. Pour symboliser le mois de septembre, Jean Colombe a repris plus tard la miniature en y ajoutant une scène de vendanges.
Vers la Hollande
La viticulture s’est surtout développée au cours du XVIe siècle avec l’arrivée des courtiers hollandais. Au XVIIIe siècle, 8000 pièces de vins de Saumur de première qualité étaient exportées par mer vers la Hollande et 30000 pièces de deuxième qualité partaient vers Orléans et Paris. Au début du XXe siècle, vont se créer les premiers syndicats de producteurs. En 1910 naît l’Union syndicale de viticulteurs Saumurois, puis en 1911, le Syndicat des Vignerons des Coteaux de Saumur. C’est eux qui seront à l’origine dès 1936 de la reconnaissance des vins de Saumur en appellation d’origine contrôlée.
Un vin qui pétille naturellement
Le Saumur Brut qui marque la production de vins à Saumur est né d’une constatation. Elle se fit dès le XVe siècle : le vin blanc tranquille mis en bouteille au cours de l’hiver, et après une seconde fermentation liée aux premières chaleurs, pétille tout en conservant sa finesse aromatique. D’abord pétillants, la maîtrise de la seconde fermentation en bouteille, à partir de sucres fermentescibles du moût partiellement fermenté ou par adjonction d’une liqueur de tirage, allait favoriser, au XIXe siècle, grâce à des pionniers comme Jean Ackerman, le développement de la production de vins mousseux. Il faut préciser qu’à l’instar de la Champagne, Saumur bénéficie de nombreuses caves creusées dans le tuffeau permettant une excellente conservation des vins (température basse et constante et conditions d’hygrométrie idéales).
Les 7 appellations du Saumurois
Saumur se décline aujourd’hui en 7 appellations AOC/AOP :
- Saumur Rouge : 950 ha pour une production de 7,5 millions de bouteilles ;
- Saumur Blanc : 370 ha pour 2,8 millions de bouteilles ;
- Saumur Brut*: 1300 ha (75 communes) pour 11,5 millions de bouteilles ;
- Coteaux de Saumur. Cette appellation concerne les vins moelleux et liquoreux issus de vendanges manuelles par tries successives de raisins arrivés à surmaturité et présentant une concentration par l’action ou non de la pourriture noble. Aujourd’hui, une estimation évalue son vignoble entre 50 et 100 ha sur 13 communes* pour une production entre 25 000 et 150 000 bouteilles.
*La délimitation a reconnu une vaste zone bien exposée, mais généralement seuls 20 ha sont déclarés dans cette AOC.
- Cabernet de Saumur. L’aire du Cabernet de Saumur est identique à celle de l’AOC Saumur Rouge. Ce Rosé à base exclusive de cabernet franc se cultive entre 80 et 110 ha pour une production entre 80 000 et 800 000 bouteilles.
- Saumur Champigny. Les 1550 ha se retrouvent sur les sous-sols de tuffeau des communes de Saumur, Dampierre, Souzay-Champigny, Parnay, Turquant, Montsoreau, Varrains, Chacé, Saint-Cyr-en-Bourg pour une production de 11,5 millions de bouteilles.
- Saumur Puy-Notre–Dame, nouvelle appellation qui a décroché son AOC en 2009. Elle produit un vin rouge issu du cabernet franc et cabernet sauvignon (15 % maxi à la cuvée). C’est un vin dominé par des arômes de fruits rouges et de fruits noirs avec une belle persistance en bouche, caractéristique des vins de garde (de 5 à 10 ans). La production tourne aujourd’hui autour de 300 000 bouteilles. Le Puy-Notre-Dame est situé à 20 km au sud de Saumur. L’appellation a cette particularité de posséder autour du Puy-Notre-Dame, sur 17 communes, des sols majoritairement calcaires ce qui donnent des vins différents.
Les terres blanches du tuffeau
La zone géographique des Saumur est limitée au nord par la Loire. Elle est traversée, du sud au nord, par la vallée du Thouet et de son affluent la Dive, aménagées pour la navigation dès le XVIIe siècle. Ces rivières entaillent une succession de coteaux aux expositions diverses dont l’altitude varie de 40 m à 110 m. Le sous-sol essentiellement calcaire permet à la vigne d’avoir une alimentation hydrique régulière sans excès ou stress Le vignoble est établi principalement sur des terres blanches du tuffeau*. Ce sont des terrains sédimentaires du Crétacé de la bordure sud-ouest du bassin parisien.
* Cette particularité géologique différencie la zone géographique, marquée par la présence de la craie tuffeau (Saumur) et baptisée localement Anjou blanc, de la région située à l’ouest (Angers), marquée par la présence des schistes, notamment ardoisiers, et baptisée Anjou noir.
Les 4 terroirs du Saumurois
Au nord, la cuesta turonienne (cuesta étant le mot espagnol pour désigner côte qui indique un relief aux bordures d’un bassin sédimentaire). Ce relief très marqué définit l’aire géographique des Coteaux de Saumur à laquelle se superpose celle des Saumur-Champigny. Elle se raccorde à un plateau viticole et forestier, selon le substrat, limité au nord par la falaise crétacée qui borde la Loire et les formations qui la surmontent.
Cette cuesta turonienne, traditionnellement viticole, possède des lieux-dits, voire des clos à la longue notoriété tels que le Clos des Cordeliers, les Rôtissants, les Poyeux …
A l’ouest, les failles. Le Saumurois se caractérise par un système de failles qui prolongent celles de la région du Layon. Cette tectonique est à l’origine de la surélévation des formations jurassiques et du plateau d’argile à silex de Brossay, Vaudelnay, Montreuil-Bellay occupé principalement par la vigne et les bois.
Au sud-ouest, le crétacé. Ici, la faille majeure largement érodé, présente des buttes témoins qui portent les vignobles du Puy-Notre-Dame, du Vaudelnay mais aussi d’Argentay et de Tourtenay (Deux-Sèvres). Les parties basses sont laissées aux céréales mais les légères ondulations où affleure le Turonien inférieur gardent une tradition viticole (Clos de Messemé, Château d’Oiré).
Au sud-est, les coteaux turoniens. Ces coteaux turoniens qui bordent la Dive empiètent sur le département de la Vienne. 8 communes y perpétuent la tradition viticole. S’il ne subsiste que quelques vignes autour de Curçay-sur Dive, Ranton ou Glenouze, les Coteaux de Pouançay, Berrie, Saint-Léger de Montbrillais, Les Trois Moutiers ou Ternay révèlent encore de beaux vignobles.
I/Le Saumur blanc (AOC/AOP Saumur Blanc)
La superficie du Saumur blanc est de 370 ha répartie sur 27 communes en Maine-et-Loire :
- Artannes-sur-Thouet,
- Brézé,
- Brossay,
- Chacé,
- Cizay-la-Madeleine,
- Le Coudray-Macouard,
- Courchamps,
- Distré,
- Doué-la-Fontaine,
- Epieds,
- Fontevraud l’Abbaye,
- Forges, Meigné,
- Montreuil-Bellay,
- Montsoreau,
- Parnay,
- Le Puy-Notre-Dame,
- Rou-Marson,
- Saint-Cyr-en-Bourg,
- Saint-Just-sur-Dive,
- Saumur,
- Souzay-Champigny,
- Turquant,
- Les Ulmes,
- Varrains,
- Vaudelnay,
- Les Verchers-sur-Layon.
Plus, 9 communes dans la Vienne et 2 dans les Deux-Sèvres.
Le fameux goût de tuf
Le goût particulier qui caractérise les Saumur blancs, fait d’un mélange de fraîcheur, de fruité, avec un très net parfum suave, n’est dû qu’au tuf (ou tuffeau), le fameux goût de tuf que l’on retrouve dans le chenin blanc (ou pineau de la Loire) autour de Turquant et de Brézé (avec deux autres cépages autorisés : le sauvignon et le chardonnay). Le Saumur blanc peut être très légèrement perlant, le chenin va développer des arômes d’abricot, de miel d’acacia et de coing ainsi qu’avec l’âge de légères notes de tilleul. Jeune, il évoque les fruits exotiques et, immanquablement, les agrumes, souvent le pamplemousse. Une année d’élevage lui est souvent bénéfique. En bouche, la franchise et la puissance du Chenin affirme une personnalité remarquable. Avec l’âge, il évolue vers des parfums iodés. La matière de certaines cuvées s’épanouira avec le temps. Les plus beaux millésimes peuvent attendre de nombreuses années. La production est de l’ordre de 2,8 millions de bouteilles.
II/Le Saumur rouge (AOC/AOP Saumur Rouge)
Les Saumur rouges, marqués eux aussi par le tuf, mais parfois aussi par le falun, pierre coquillère dont on doit l’architecture de Doué-la-Fontaine, proviennent de la partie méridionale du Saumurois (Puy-Notre-Dame, Montreuil-Bellay et Tourtenay). Ils couvrent 950 ha et sont issus, comme leurs frères d’Anjou, du cabernet franc (le breton), du cabernet sauvignon renforcé d’un cépage secondaire, le pineau d’Aunis. Le Saumur rouge se pare d’une robe rubis fraîche et profonde. Friand et gouleyant, il exhale un bouquet de fruits rouges (framboise, cassis) et révèle parfois quelques notes épicées. Si c’est un vin remarquablement friand et fruité dans sa jeunesse, ses tannins fins et discrets peuvent le laisser patienter en cave de trois à dix ans selon les millésimes. La production est d’environ 7,3 millions de bouteilles.
Le Syndicat de l’AOC Saumur rouge a autorisé en 2011 l’utilisation de copeaux de bois pour la vinification. Son décret a été modifié en la matière. Après Bourgueil, Saumur se permet aujourd’hui d’utiliser cette technique de vinification. L’objectif est de gagner en rondeur pour les vins issus du cabernet franc qui sont souvent taxés d’une certaine astringence.
Liste des communes produisant du Saumur Rouge
- Artannes-sur-Thouet,
- Brézé,
- Brossay,
- Cizay-la-Madeleine,
- Le Coudray-Macouard,
- Courchamps,
- Distré,
- Doué-la-Fontaine,
- Epieds,
- Fontevraud l’Abbaye,
- Forges,
- Meigné,
- Montreuil-Bellay,
- Le Puy-Notre-Dame,
- Rou-Marson,
- Saint-Just-sur-Dive,
- Saumur,
- Les Ulmes,
- Varrains,
- Vaudelnay,
- Les Verchers-sur-Layon.
Plus, 9 communes dans la Vienne et 2 en Deux-Sèvres.
Liste non exhaustive des producteurs de Saumur
- Domaine Clos Rougeard : FOUCAULT Charly & Nady
- Domaine de la Petite Chapelle : DEZE Laurent
- Domaine de la Bessière : DEZE Thierry
- Domaine du Bois Mozé Pasquier EARL : PASQUIER Patrick
- Le P’tit Domaine : DESOUCHE Richard
- Domaine Joulin : JOULIN Philippe
- Domaine des Galmoises : PASQUIER Didier et Julien
- Domaine des Vernes : SANZAY Sébastien
- Le Prieuré d’Aunis : PASQUIER Nicolas & Jacques
- Château de Chaintres : DESOUCHE Richard
- Domaine de la Cune : MARY Jean-Luc & Jean-Albert
- Château du Hureau : VATAN Philippe et Agathe
- Domaine des Garennes : MAINGUIN – BARON
- Bigot Jean-Marc : BIGOT Jean-Marc
- Domaine de la Perruche : BEAUJEAU Jacques
- Domaine des Closiers : MOIRIN Elie
- Domaine des Glycines : VACHER Yann (EARL)
- Domaine de Rocfontaine : BOUGREAU Philippe
- Domaine du Valbrun : CHARRUAU Eric
- Château de Targé : PISANI-FERRY Edouard (SCEA)
- Château Yvonne : VALLEE Mathieu
- Domaine de Bellecour : BONNIN Stéphane
- Domaine Christelle Dubois : DUBOIS Christelle
- Domaine Bruno Dubois : DUBOIS Bruno
- Domaine de la Guilloterie : DUVEAU Patrice & Philippe
- Domaine Fouet : FOUET Julien et Patrice
- Domaine de Nerleux : NEAU Amélie et Régis
- Cave des vignerons de Saumur : Aude BONNIN
- Domaine des Chalonges : PATURAL Bernard
- Domaine Ratron – Clos des Cordeliers : RATRON Sébastien
- Clos Cristal – Hospices de Saumur
- Domaine des Hautes Troglodytes : MACHET Laurent & Clarisse
- Château de Villeneuve : CHEVALLIER Jean-Pierre
- Domaine du Vigneau : JOLY Olivier
- La Seigneurie- EARL FOUCHER : FOUCHER Alban
- Langlois Château : LANGLOIS-CHATEAU
- Domaine Saint-Vincent : VADE Patrick
- Domaine Saint-Jean : ANGER Jean-Claude
- Domaine Bourdin-Chancelle : CHANCELLE Lydie & Thierry
- Domaine Bruneau : BRUNEAU Christophe
- Domaine des Frémonclairs : HALLOUIN Christophe
- Domaine des Coutures : NICOLAS Vincent
- Château Fessardière (SCEA) : POITEVIN Pascal
- Domaine des Champs Fleuris : Famille RETIVEAU-RETIF
- Domaine des Amandiers : RIDEAU Marc
- Domaine du Caillou : VACHER Régis
- Domaine de la Bonnelière : BONNEAU Anthony & Cédric
- Domaine des Bonneveaux : BOURDOUX Camille & Nicolas (EARL)
- Le Petit Saint-Vincent : JOSEPH Dominique
- Domaine Lavigne : Lavigne-Veron Antoine et Pascale
- Domaine René-Noël Legrand : LEGRAND René-Noël
- La Source du Ruault : MILLON Jean-Noël
- Domaine de l’Enchantoir : VAN DEN BOOM Pierre & Brigitte
- Domaine des Sables Verts : DUVEAU Alain & Dominique
- Domaine des Roches Neuves : GERMAIN Thierry
- Domaine du Vieux Bourg : GIRARD Jean-Marie & Noël
- Domaine des Clos Maurice : HARDOUIN Mickaël
- Domaine des Menais EARL Misandeau : MISANDEAU Jean-Christophe & Jean-Baptiste
- Domaine des Sanzay : SANZAY Didier
- Domaine Antoine Sanzay : SANZAY Antoine
- Domaine des Hautes Vignes : FOURRIER Alain
- Domaine de St-Just : LAMBERT Arnaud
- Domaine du Fondis : JAMET Laurent
- Domaine Guichard : GUICHARD Jérôme
- La Giraudière : MATRION Etienne & ESNAULT Fabrice
- Vignoble Bourgeaiseau : BOBINET Sébastien
- Domaine du Bois Mignon : BARILLOT Pascal
- Les Murailles Neuves : RICHARD Bruno
- Duveau Fabien : DUVEAU Fabien
- Domaine de Rocheville : PORCHE Philippe
- Domaine des Ellettes : DEROUARD Jean-Jacques
- Domaine Filliatreau : FILLIATREAU Paul
- Domaine des Raynières : REBEILLEAU Sylvain
- Domaine des Bleuces : RACAULT Inès
- Domaine des Varinelles : DAHEUILLER Laurent
- Domaine du Bourg Neuf
- Domaine Moncourt
- Clos de Baux SARL
- Château de Parnay : LEVRON Mathias
- SARL L’Aterroire – Domaine Annivy : BERSAN Bruno
- Château de Montreuil-Bellay : DE VALBRAY
- Domaine de la Paleine : VINCENT Marc
- Domaine de l’Epinay : MENESTREAU Laurent & Quentin
- Suire Isabelle
- Château de la Durandière : BODET Antoine
- Lycée Viticole Edgard Pisani
- Linard Joulin : LINARD Dominique
- Château de Berrye : PAREUIL Jacques
- Domaine des Noades : RIPOCHE Jacky
- Château de Brézé : LAMBERT Arnaud
- Caves Ackerman
- Veuve Amiot
- Caves Bouvet-Ladubay
- Gratien & Meyer
- Caves Louis de Grenelle
- Domaine Mélaric : HILLAIRE Aymeric
- Domaine des Guyons : BIMONT Franck
- Domaine de la Cour Nault : LUCAZEAU Bernard & Dominique
- Domaine Clos de l’Abbaye : AUPY Jean-François
- Domaine du Moulin de l’Horizon : DESGROUSILLIERS Hervé
- La Folie Lucé : TERQUEM Loïc
- Domaine du Collier : FOUCAULT Antoine
- Domaine de la Motte
- Butet Antoine : BUTET Antoine
- Domaine de l’Arguray : SUBILEAU Dominique
- Domaine Guiberteau : GUIBERTEAU Romain
- Domaine de la Treille : TAILLEE Gabriel
- Domaine du Clos de Lassay : TAILLEE Béatrice
- Domaine des Bénédictins : THERMEAU Alain
- Domaine du Relais : JOLY Jean-Louis
- Domaine de la Chesnaie : MICOU Philippe
- Drouineau Henri & Nadia : DROUINEAU Henri
- Domaine des Méribelles : DEZE Jean-Yves
- Gastellier Eric : GASTELLIER Eric
- Château d’Eternes
- Loire Vins Domaine
- Domaine des Lumois : REBEILLEAU Gilles & Nicole
- Chevré Michel : CHEVRE Michel
- Baillargeau Jérôme : BAILLARGEAU Jérôme
- Château de Fosse Sèche : PIRE Adrien et Guillaume
- Domaine des Hauts Sentiers : ROUX & Fils